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Bienvenue sur le site du Colliote. - Site actualisé le : 25 Juillet 2013
 


Curiosités Locales :

le pittoresque passage du massif du Gouffi : La commune de Collo présente des sites d'aspect très variés qu'elle doit à sa nature montagneuse, où l'on peut découvrir une flore dont les principales essences sont les suivantes :

vue du Djebel el Goufi
Chêne-lièges : Il domine dans les forêts de la région. Son bois, très solide, notamment celui des vieux sujets, est employé en ébénisterie et dans les constructions navales. Le chêne de la variété Ballota, fournit un gland très comestible qui convient surtout à l'alimentation du bétail.

Chêne-Zéen : Il est très commun dans les forêts de Collo où il croît en mélange avec le chêne-liège auquel il tend à se substituer. Sa croissance est très rapide, son bois dur et compact est utilisé dans la charpente et les constructions navales. Pendant longtemps, il a fourni de solides traverses. Son écorce est aussi très estimée.

Peupliers - Ormes - Frênes :
La forêt domaniale de l'oued Cherka, d'une superficie d'environ 43 hectares contient un peuplement serré de diverses essences, parmi lesquelles dominent le peuplier blanc " populus alba " et l'orme champêtre " ulmus campestre ". Ces arbres poussent avec une rapidité extraordinaire dans un sol essentiellement argilo-sableux, profond et frais. On trouve les mêmes essences en assez grande quantité, sur les rives de l'oued Guebli.

Le frêne commun :
( fraxinus excelsior Australis ) aime, comme les essences précédentes les sols profonds et humides. On le trouve disséminé au fond des ravins et dans le voisinage des cours d'eau. Il a une croissance très rapide et atteint les plus fortes dimensions.

Platane - Thuya - Eucalyptus :
On trouve aussi à Collo des platanes de fort belle forme, un assez grand nombre de thuyas, dont le bois riche de mouchetures et de graines est très recherché pour les ouvrages d'ébénisterie, des acacias etc. Des plantations d'eucalyptus globulus, dans la vallée de l'oued Siyel, à l'ouest de Collo, ont donné également d'excellents résultats.

Parmi les broussailles qui couvrent sur une grande étendue les pentes des montagnes, on trouve les lentisques, les arbousiers, les myrtes, les bruyères, les jujubiers sauvages et au fond des vallées croissent en abondance les tamarins, les lauriers roses, les chèvrefeuilles.




le Djebel Sidi Achour Le magnifique panorama du pic de Sidi Achour : accessible par un escalier d'une centaine de marches, taillées dans la roche. Elles conduisent vers le mausolée de Sidi Achour qui trône depuis des lustres en son sommet et qui était l'occasion d'une Zerda annuelle de la part des Achachs, tribu avoisinante.

 

 

la route du tour du phareLe chemin en corniche du " tour du phare ". c'est un pittoresque chemin qui contourne la presqu'île El Djerda et qui mène au phare. Taillé sur le flanc de la montagne, sur une longueur de plus de 3km, il surplombe la mer à une grande hauteur et présente des points de vue ravissants qui en font une agréable promenade.



Collo les grottes marines de Sidi YahiaLes grottes marines, creusées au pied de la falaise qui borde le promontoire Arb El Ghoul. Trois de ces grottes sont situées au couchant de la baie des jeunes filles. Celle du milieu est accessible aux petits bateaux. Une autre grotte, située de l'autre côté du promontoire, dans la baie des Beni Saïd, traverse de part en part le rocher qui forme saillie.


 

Mosquée de ColloLa mosquée de Sidi Ali El Kébir.
La mosquée de Sidi Ali El Kébir de Collo est un monument historique classé. Son histoire remonte à l’époque phénicienne où le lieu était un temple consacré à la divinité marine. Elle devint un temple romain dédié à Neptune, lors de la prise de la ville par les romains et c’est plus tard, sur instructions d’Ahmed Bey Elkolli, qui a été Agha de la garnison des janissaires à Collo avant de devenir Bey de Qacentina qu’elle fut transformée en mosquée en 1756.
Elle est dotée d’une grande salle de 300 m2 d’une capacité d’accueil de 800 personnes. Elle est ornée de 30 colonnes antiques, en marbre blanc qui ont été employées à son édification, et les jarres qui servaient aux ablutions des fidèles, étaient d’origine romaine.

 

La mosquée de Sidi Ali El Kébir à Collo La mosquée de Sidi Ali El Kébir à Collo La mosquée de Sidi Ali El Kébir à Collo
La mosquée de Sidi Ali El Kébir à Collo
La mosquée de Sidi Ali El Kébir à Collo Mosquée de Collo
La mosquée de Sidi Ali El Kébir à Collo La mosquée de Sidi Ali El Kébir à Collo La mosquée de Sidi Ali El Kébir à Collo
Mosquee Sidi Ali de Collo Mosquee Sidi Ali de Collo Mosquee Sidi Ali de Collo

 


Le Cap Bougaroun

Phare BougarounEntre le cap Bougaroun et le cap de Fer il y a 33 milles marins et 12 milles de profondeur. Le Sebâa Rous (sept caps) des Arabes, Bugiarione ou Trompeur, des Gènois, Métagonium promontarium des Romains, est une masse rocheuse qui se poursuit sans interruption sur 20 milles jusqu'à Collo, sans abri, sans plage, sans fissure pour pénétrer dans l'intérieur des terres. Le point culminant est le Djebel Goufi à 1 186 mètres d’altitude.


Phare BougarounLe cap est doté d’un phare de première classe qui a été construit en 1869. Il s’agit d’une tour octogonale blanche avec une lanterne jaune qui est dotée d’un feu fixe qui domine l'horizon à 160 mètres de hauteur ce qui lui donne une portée de 26 milles marins. Ce feu émet deux flashes blancs toutes les 10 secondes.

Coordonnées
Latitude: 37,08861
Longitude: 6,469444

Evènements :
- En 1939 la marine italienne débarque au cap Bougaroun et attaque les forces francaises.

USS Bristol- L'cUss Beatty était un destroyer américain de Bristol-classe. Il a été construit en Caroline du Sud en 1941. Le 6 novembre 1943, il patrouillait à vitesse normale à proximité de la côte algérienne au niveau du Cap Bougaroun quand il a été repéré et attaqué par un bombardier allemand. Sévèrement endommagé par une torpille, il a coulé aux larges du cap Bougaroun avec ses 12 hommes d'équipage.

 


- Un sarcophage chrétien a été découvert à environ 2 kilomètres au S.-S.-E. du cap.


Cap et Phare Bougaroun - Le cap abrite un Wali « Boubarnous », qui était un haut lieu de Zerda annuelle de la tribu des Wichawas, autochtones des lieux.
Cette Zerda se célébrait au mois d'Août et permettait à la grande famille des Wichawas dispersée à travers le pays de se retrouver. Aujourd'hui l'abri du wali a été complétement détruit, sa tombe saccagée et son toit effondré. les drapeaux et fanions de la tribu des Wichawas ont aussi...disparus.

Voici des extraits à propos du cap, tirés de la monographie du Capitaine Helo

"Après cet aperçu d'ensemble nous passerons au détail de la côte, le cap Bou-Garoun, le Sebaâ rous des arabes, limite à l'ouest la baie de Collo".

"La côte du Bou-Garoun était autrefois la terreur des navigateurs, à cause de l’industrie des naufrages exercée par les tribus berbères qui habitent ce promontoire."

CapBougaroun 2007"Tout bâtiment monté par des infidèles, qui se montrait dans le rayon visuel du marabout de sidi Mohamed Aourar, plus connu sous le nom de Boubarnous, était, dit la tradition, attiré comme par un aimant et venait se briser sur la pointe rocheuse où réside le (Souilon) maritime." " Et, en effet, on est visiblement impressionné lorsque visitant ce sanctuaire, on s'aperçoit qu'il est rempli, orné et presque édifié avec des épaves de bâtiments naufragés, mâts, bois peints et goudronnés, cordages et même des lambeaux de pavillons."

Cap Bougaroun 2007"Il faut supposer que certains courants marins amenaient les bâtiments sur cet écueil;
Mais on dit aussi, toujours la tradition orale, que le marabout avait recours à des moyens peu religieux pour attirer une proie dans son filet."

"
Une vache attachée à un piquet et portant une grosse lanterne fixée entre ses cornes, était placée au bord de la mer, pendant les nuits de tempête. Et malheur au pilote qui mettait le cap sur ce phare trompeur."

Bougaroun 2007"Les géographes arabes du moyen-âge appelaient le promontoire de Bou-Garoun le Djebel Errahma (Montagne de la miséricorde) ce qui indique assez combien ces parages étaient dangereux pour les navigateurs."

"Les marins italiens, qui au 18e siècle eurent beaucoup à souffrir de la part des habitants de cette côte, ne les désignaient plus que le terme injurieux de " Bugiarone " qui veut dire menteur, trompeur.
"

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