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- Site actualisé le : 25 Juillet 2011 |
Les Harkis
Le mot vient de l’arabe et signifie « mouvement ».
Pendant la guerre de l’indépendance algérienne, il désignait les hommes qui faisaient partie des unités supplétives françaises, formées à partir de groupe civils d’autodéfense, des éléments de la police, etc.
L’objectif de leur création étant d’occuper le terrain face à l’ALN, d’obtenir le soutien de la population et de collaborer avec les sections d’administration spécialisées, de protéger les édifices publics coloniaux…
Pour les volontaires, l’engagement résultait souvent de la peur, de la nécessité alimentaire, des craintes des représailles de la part du FLN ou des retournements d’opinion.
Quand les accords d’Evian sont signés en mars 1962, l’armée française licencie et désarme massivement les harkis, dont le statut devient arbitraire. Les chanceux vont rejoindre la métropole dans le cadre d’un programme de rapatriement assez stricte, les autres feront l’objet de représailles du nouveau pouvoir algérien, coupables à ses yeux de trahison
Les activités de la harka de Collo.
Description : Sous les ordres du lieutenant Duval, commandant les compagnies de harkis 3 et 7, a lieu la cérémonie aux couleurs à Bessombourg, à l'ouest de Collo, dans le Constantinois.
Date : Février 1960
Lieu : Collo / Région de Constantine / Algérie
Photographe : Kierzkowski
Origine : SCA - ECPAD
Référence : ALG-60-67-R08
Dans la petite ville portuaire de Collo et ses environs, le capitaine Fabich commande les 600 harkis répartis dans 11 harkas et divisées en commando. Leur mission principale consiste à patrouiller et ratisser la région afin d’assurer la protection des populations algériennes du secteur.
Sur cette photo, des harkis aident les villageois à démonter les toits de leur maison et à les charger à dos de mulets afin de les transporter dans le nouveau centre de regroupement, où ils seront logés, sous la surveillance de l'armée française.
Spécialement encadrés par des militaires français qui leur apprennent la discipline et le maniement des armes, la journée débute par la traditionnelle levée des couleurs à Bessombourg, sous les ordres du lieutenant Duval, responsable des compagnies de harkis 5 et 7. Au poste d’Aïn Arbel, l’aspirant Mallet et sa harka organisent l’évacuation des habitants vers un centre de regroupement. Les harkis
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